Politique Haiti

mardi 6 mars 2012

Gabriel Fortuné s’explique sur sa démission






Gabriel Fortuné, le Délégué du Sud, qui avait annoncé sa démission le 11 février dernier, suivi de plusieurs rebondissements, infirmant et confirmant tour à tour cette démission, met un point final à cette « saga » et explique quelques unes des raisons qui l’on pousser à démissionner et, mettre un terme aux rumeurs et diverses spéculations...

«... c'est une réalité que j'ai démissionné comme Délégué, le Président m'a demandé 20 jours pour être capable de prendre des dispositions [...] pour le moment j'exécute les affaires courantes à la délégation et j'ai repris ma vie normale de citoyen engagé d'autant plus, que je suis le co-responsable d'un nouveau mouvement politique dans le département du Sud « la Ligue Dessaliennes pour le Progrès d'Haïti », donc c'est toujours le même combat, le même engagement, le même dévouement cependant je n'occupe plus une fonction politique comme la Délégation du Sud.

Tout d'abord, je dois dire que je n'ai aucun problème avec le Président de la République, qui a fait preuve de grandeur lorsqu'il m'avait choisi personnellement comme Délégué. Moi aussi, j'ai fais preuve de grandeur lorsque j'ai accepté, par rapport aux antécédents que j'avais avec le Président lorsque j'étais député...

Cependant, l'entourage du Président, pour des raisons inavouées, a de sérieux problèmes avec moi... Le Ministère de l'Intérieur, en particulier le Ministre Thierry Mayard-Paul a des problèmes de fond avec moi. Il y a d'autres personnes au niveau du Palais Nationale, qui sont très bien positionnées, qui ont également des problèmes avec moi, comme Madame Champagne...

J'étais venu pour aider, rien que pour aider, je pensais que je pouvais être utile à mon département et surtout utile au Président Martelly... [...] je lui ait toujours demandé dans des correspondances, de faire une ouverture sur la classe politique [...] malheureusement le Président et son entourage ne semblent pas encore comprendre que la seule façon de boucler la transition, c'est de faire une ouverture démocratique sur la classe politique...»
 

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