Politique Haiti

dimanche 18 mars 2012

Le Sénateur Lambert s’explique mais de s’excuse pas pour les incidents du 8 mars



Haïti - Politique : Le Sénateur Lambert s’explique mais de s’excuse pas pour les incidents du 8 mars















Rappelons que le 8 mars 2012, le Sénateur Lambert, quelques heures avant la conférence de Presse du Président Martelly, avait annoncé publiquement que des révélations importantes allaient être faites, qui pourraient provoquer dans les prochaines heures des troubles dans le pays. Suite à ses déclarations alarmistes et à des plaintes déposées par des victimes de divers incidents qui se sont produit cette journée là, Michel Brunache, le Ministre de la Justice avait reçu une requête du Commissaire du gouvernement lui demandant d'adresser une correspondance au Président du Sénat, en vue d’obtenir la mise à disposition de la justice des Sénateurs Joseph Lambert et Steven Benoît pour avoir troublé l'ordre public.

Face à cette requête, le Sénateur Joseph Lambert à expliqué sa position«... un fait est certain, c'est que j’appartiens au Sénat de la République et c'est ce corps qui décide, si je dois me présenter devant le Parquet ou un tribunal pour « x ou y » faits qui me sont reprochés. Le Sénat a décidé, que le Sénateur Steven, tout comme moi-même, n’avons pas à nous présenter devant le Parquet. Je vais simplement respecter la décision arrêtée par le Sénat et sur cette base, nous pouvons dire que je n'irais pas me présenter devant le Parquet. Un fait est certain, le Sénateur Lambert est capable de choisir lui-même de ne pas aller devant le Parquet, mais le citoyen Lambert est aussi capable, à n'importe quel moment de choisir d'aller devant le Parquet et discuter avec le Commissaire du Gouvernement sur tous les faits qui me sont reprochés. [...] »

Sans pour autant chercher à s’excuser, le Sénateur Lambert a tenu à apporter des précisions sur ses déclarations à l’origine des désordres dont on l’accuse «... il est important de rappeler le contexte dans lequel j'ai fait ma déclaration. Il a été clair que c'est ma démission [de la Commission] que j'ai annoncé. En même temps, des informations qui me parvenaient à ce moment-là, m'ont fait croire qu'il y aurait des révélations que le Président de la République allait faire, et sur cette base, il va y avoir un «Kouri». Généralement, dans le langage courant que nous savons utiliser, cela signifie qu'il va y avoir des vérités qui vont sortir et que ces vérités, vont mettre certains parlementaires et certaines personnes de la société en grande difficulté en rapport avec les révélations que le Président de la République allait faire, y compris la remise des passeports, parce que, c'est ces derniers qui constituaient la pierre d'achoppement dans les relations entre la Présidence et le Parlement...» 




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