Lors d'un point de presse du service d'informations des Nations Unies, vendredi à Genève, Jens Laerke, du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), a communiqué des données d’évaluation, qui permettent d’avoir un meilleur tableau de l’impact du passage de Sandy sur Haïti, faisant état de 60 victimes il a mentionné que globalement, 1,8 million de personnes avaient été affectées.
En Haïti, les rivières sont en décrues depuis dimanche dernier, mais plus de 18,000 maisons ont été inondées, endommagées ou détruites. Il y a eu des dommages aux routes et aux bâtiments publics, notamment les écoles et les hôpitaux et autres infrastructures critiques.
Dans les camps, les personnes déplacées les plus vulnérables, principalement à Port-au-Prince, ont été évacués avant le passage de Sandy et la plupart sont maintenant rentrés chez elles, mais il reste toujours 1,500 personnes dans 15 abris.
La sécurité alimentaire à moyen terme est une préoccupation, puisqu'Haïti est maintenant aux prises avec les effets combinés de Sandy, d’Isaac [Août 2012] et de la sécheresse. Les estimations préliminaires indiquent qu’un maximum de deux millions de personnes, sont en insécurité alimentaire et risque la malnutrition.
À court terme, même s’il y avait des stocks suffisants afin de couvrir les besoins immédiats, l'effet des deux événements climatiques ont épuisé les stocks disponibles. La reconstitution des stocks est nécessaires et urgentes. Une révision de l'appel consolidé (CAP) a été envisagée, pour répondre aux besoins accrus découlant de l'impact de Sandy.
Tarik Jasarevic, le Porte parole de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré « [...] Dans de nombreux endroits, de mauvaises conditions sanitaires pourrait augmenter le risque de maladies d'origine hydrique telles que le choléra. Sandy a détruit sur son passage 20 Centres de Traitement du Choléra (CTC) [...] À Baradères, les équipes de Médecins sans Frontières-Hollande, PAHO/WHO, International Medical Corps (IMC), et le Ministère de la Santé d'Haïti continuent d'assurer la permanence pour soigner les personnes atteintes [...] Une augmentation du nombre de cas de choléra a été signalée, particulièrement dans le Sud, le Sud-Est, la partie Sud du département de l'Artibonite, et l'Ouest du pays [...] Cette augmentation des cas n'a pas encore pu être attribués au passage de Sandy et, les équipes de terrain, continuent de participer au suivi de la situation. »
Répondant aux questions, il a dit que « chaque flambée de choléra était une crise [...] plus de gens sont nécessaire sur le terrain, car de nombreux professionnels de la santé, sont déjà partis en raison d'un manque de fonds. »
Chris Lom a fait savoir que l'Organisation Internationale pour les Migrations OIM) avait distribué des kits de prévention du choléra à plus de 6,000 familles dans 25 camps prioritaires. L'OIM a également appuyé le retour de 1,250 personnes, de 11 camps considérés à haut risque d'inondation ont été évacuées avant le passage de Sandy.
Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et ses partenaires distribuent de l’aide alimentaire aux personnes affectées, principalement des biscuits énergétiques. L’eau potable, des produits de purification d’eau, des kits d’hygiène et des articles non alimentaires, sont également distribués par le Gouvernement et des partenaires de l’ONU
En Haïti, les rivières sont en décrues depuis dimanche dernier, mais plus de 18,000 maisons ont été inondées, endommagées ou détruites. Il y a eu des dommages aux routes et aux bâtiments publics, notamment les écoles et les hôpitaux et autres infrastructures critiques.
Dans les camps, les personnes déplacées les plus vulnérables, principalement à Port-au-Prince, ont été évacués avant le passage de Sandy et la plupart sont maintenant rentrés chez elles, mais il reste toujours 1,500 personnes dans 15 abris.
La sécurité alimentaire à moyen terme est une préoccupation, puisqu'Haïti est maintenant aux prises avec les effets combinés de Sandy, d’Isaac [Août 2012] et de la sécheresse. Les estimations préliminaires indiquent qu’un maximum de deux millions de personnes, sont en insécurité alimentaire et risque la malnutrition.
À court terme, même s’il y avait des stocks suffisants afin de couvrir les besoins immédiats, l'effet des deux événements climatiques ont épuisé les stocks disponibles. La reconstitution des stocks est nécessaires et urgentes. Une révision de l'appel consolidé (CAP) a été envisagée, pour répondre aux besoins accrus découlant de l'impact de Sandy.
Tarik Jasarevic, le Porte parole de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré « [...] Dans de nombreux endroits, de mauvaises conditions sanitaires pourrait augmenter le risque de maladies d'origine hydrique telles que le choléra. Sandy a détruit sur son passage 20 Centres de Traitement du Choléra (CTC) [...] À Baradères, les équipes de Médecins sans Frontières-Hollande, PAHO/WHO, International Medical Corps (IMC), et le Ministère de la Santé d'Haïti continuent d'assurer la permanence pour soigner les personnes atteintes [...] Une augmentation du nombre de cas de choléra a été signalée, particulièrement dans le Sud, le Sud-Est, la partie Sud du département de l'Artibonite, et l'Ouest du pays [...] Cette augmentation des cas n'a pas encore pu être attribués au passage de Sandy et, les équipes de terrain, continuent de participer au suivi de la situation. »
Répondant aux questions, il a dit que « chaque flambée de choléra était une crise [...] plus de gens sont nécessaire sur le terrain, car de nombreux professionnels de la santé, sont déjà partis en raison d'un manque de fonds. »
Chris Lom a fait savoir que l'Organisation Internationale pour les Migrations OIM) avait distribué des kits de prévention du choléra à plus de 6,000 familles dans 25 camps prioritaires. L'OIM a également appuyé le retour de 1,250 personnes, de 11 camps considérés à haut risque d'inondation ont été évacuées avant le passage de Sandy.
Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et ses partenaires distribuent de l’aide alimentaire aux personnes affectées, principalement des biscuits énergétiques. L’eau potable, des produits de purification d’eau, des kits d’hygiène et des articles non alimentaires, sont également distribués par le Gouvernement et des partenaires de l’ONU