La Norvège s’intéresse au potentiel du département du Sud
Le département du Sud a accueilli dernièrement une délégation norvégienne de haut niveau dans le but de constater les progrès réalisés dans les projets de gestion des bassins versants et explorer les opportunités de développement. La Norvège est aujourd’hui un des bailleurs de fonds principal du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Haïti.
« Nous considérons le Sud comme une région à grand potentiel mais qui a longtemps été négligée, malgré tous les attraits qu’elle pourrait représenter pour les investisseurs, » a souligné Eva Irene Tuft, Conseillère principale du Bureau des Caraïbes et de l’Amérique Latine au sein du ministère norvégien des affaires étrangères.
La visite qui a duré deux jours a débuté dans la municipalité de Coteaux où la délégation a pu apprécier les ouvrages de drainage réalisés par le Ministère de l’Environnement (MDE) et le PNUD. Ces structures permettent de réduire les risques d’inondations et protègent les communautés. Par la suite, la délégation a fait un arrêt au Village du Millénaire à Port-a-Piment dont l’objectif est l’éradication de la pauvreté à travers la promotion du développement rural. Cette initiative est mise en place par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et ses partenaires de l’initiative Cote Sud (CSI).
La deuxième journée, la délégation s’est rendue à Torbeck sur le site des murs en gabions érigés par le PNUD et ses partenaires. Le directeur départemental a souligné l’importance de ces structures notamment pour les enfants de l’école qui se situe à proximité de la rivière. Le voyage s’est terminé à Aquin à l’est du département où les membres de la délégation ont visité les bureaux du MDE et l’une des neuf pépinières mises en place conjointement avec le PNUD pour la reforestation dans le Sud.
« Notre objectif est de produire plus de 1,5 millions de plants dans ces pépinières », explique Jean Ked Neptune, coordonateur du plan de cogestion de l’unité hydrographique Aquin-St. Louis du Sud. « Nous allons reboiser 6 000 hectares de terres au cours des deux prochaines années. Ce nombre contribuera à atteindre l’objectif du gouvernement [...] »
L'Ambassadeur norvégien, John Petter Opdahl s’est penché sur la question de la pérennité des plantations et du processus de reforestation. « Pour assurer la durabilité de nos activités de reforestation, nous avons des contrats avec les propriétaires fonciers ainsi que des incitations économiques en place pour veiller à ce que les plantes ne soient pas détruites par les chèvres ou les personnes », explique Neptune « le plus important est d’offrir des alternatives économiques, de générer des moyens de subsistance autres que le charbon et de gérer la forêt de manière durable ». Mené par le PNUD, le plan de cogestion apporte une réponse d'importance à cet égard, avec le projet actuel de cartographier les différentes pratiques de gestion durable des terres.
En 2010, la Norvège a dépensé 205 millions de dollars américains en aide humanitaire en Haïti et s’est engagée à hauteur de 600 millions dollars de soutien à long terme sur la période 2010-2013. Ce soutien vient financer des projets concrets de reconstruction, de protection des groupes vulnérables, de prévention des risques naturels majeurs, de gestion durable des ressources naturelles et les énergies renouvelables.
« Nous considérons le Sud comme une région à grand potentiel mais qui a longtemps été négligée, malgré tous les attraits qu’elle pourrait représenter pour les investisseurs, » a souligné Eva Irene Tuft, Conseillère principale du Bureau des Caraïbes et de l’Amérique Latine au sein du ministère norvégien des affaires étrangères.
La visite qui a duré deux jours a débuté dans la municipalité de Coteaux où la délégation a pu apprécier les ouvrages de drainage réalisés par le Ministère de l’Environnement (MDE) et le PNUD. Ces structures permettent de réduire les risques d’inondations et protègent les communautés. Par la suite, la délégation a fait un arrêt au Village du Millénaire à Port-a-Piment dont l’objectif est l’éradication de la pauvreté à travers la promotion du développement rural. Cette initiative est mise en place par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et ses partenaires de l’initiative Cote Sud (CSI).
La deuxième journée, la délégation s’est rendue à Torbeck sur le site des murs en gabions érigés par le PNUD et ses partenaires. Le directeur départemental a souligné l’importance de ces structures notamment pour les enfants de l’école qui se situe à proximité de la rivière. Le voyage s’est terminé à Aquin à l’est du département où les membres de la délégation ont visité les bureaux du MDE et l’une des neuf pépinières mises en place conjointement avec le PNUD pour la reforestation dans le Sud.
« Notre objectif est de produire plus de 1,5 millions de plants dans ces pépinières », explique Jean Ked Neptune, coordonateur du plan de cogestion de l’unité hydrographique Aquin-St. Louis du Sud. « Nous allons reboiser 6 000 hectares de terres au cours des deux prochaines années. Ce nombre contribuera à atteindre l’objectif du gouvernement [...] »
L'Ambassadeur norvégien, John Petter Opdahl s’est penché sur la question de la pérennité des plantations et du processus de reforestation. « Pour assurer la durabilité de nos activités de reforestation, nous avons des contrats avec les propriétaires fonciers ainsi que des incitations économiques en place pour veiller à ce que les plantes ne soient pas détruites par les chèvres ou les personnes », explique Neptune « le plus important est d’offrir des alternatives économiques, de générer des moyens de subsistance autres que le charbon et de gérer la forêt de manière durable ». Mené par le PNUD, le plan de cogestion apporte une réponse d'importance à cet égard, avec le projet actuel de cartographier les différentes pratiques de gestion durable des terres.
En 2010, la Norvège a dépensé 205 millions de dollars américains en aide humanitaire en Haïti et s’est engagée à hauteur de 600 millions dollars de soutien à long terme sur la période 2010-2013. Ce soutien vient financer des projets concrets de reconstruction, de protection des groupes vulnérables, de prévention des risques naturels majeurs, de gestion durable des ressources naturelles et les énergies renouvelables.
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