Le Sénat n'entend pas perdre la face dans sa confrontation avec le gouvernement
Le sénateur Joseph Lambert, président de cette commission, mais également ami du chef d'Etat et leader de la majorité parlementaire, a voulu faire montre de fermeté dans sa réaction. Il a pratiquement lancé un ultimatum de 48 heures aux membres du gouvernement afin qu'ils puissent répondre aux exigences de la commission.
Entre temps les membres de la commission ont annoncé que l'invitation a été transformée en convocation pour les ministres. L'ultime étape de l'interpellation est envisagée par les sénateurs commissaires.
Joseph Lambert et Jean Baptiste Bien Aimé précisent qu'en cas de nouveau refus lors de la convocation " nous nous trouverons dans la pénible obligation d'interpeller individuellement les ministres". Nous n'entendons pas céder une parcelle de nos prérogatives constitutionnelles, a martelé le sénateur élu dans le Nord Est faisant référence au droit d'enquêter sur n'importe quel dossier.
Les sénateurs Lambert et Bien Aimé sont membres de la majorité sénatoriale ayant ratifié le Premier Ministre Conille. Sans le support de ces parlementaires aucun ministre ne pourra éviter une motion de censure du Sénat.
Le président du Sénat, Dieuseul Simon Desras, apporte son appui à la démarche de la commission sénatoriale. Il estime que le refus des ministres s'apparente à un non reconnaissance des prérogatives du Parlement.
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