Les députés Fritz Chery et Acluche Louis-Jeune reconnaissent que le parlement contribue pour une large part dans les nombreuses dérives de l'exécutif listées par des organisations de la société civile dans une déclaration conjointe en date du 27 février 2012.

Le non-respect du calendrier électoral, le laxisme du pouvoir en place envers les milices paramilitaires qui se sont formées dans plusieurs régions du pays, la nomination de plusieurs cartels municipaux, tels sont entre autres les grands écarts du pouvoir en place selon la société civile.

Pour l'élu de gros morne, Fritz Chery le corps législatif s'est toujours fait complice de ces dérives soit par ses actes soit par son silence.

De son cote, le représentant de Dame-Marie à la chambre basse, Acluche Louis-jeune estime qu'aujourd'hui toutes les institutions du pays sont responsables des faux pas du gouvernement Martelly. Il cite en exemple, le pouvoir judiciaire, le pouvoir législatif et même la primature.

Toutefois, ces parlementaires dévoilent des pistes de solutions en vue de corriger ces dérives. Le dialogue national et la remise en question demeurent, selon eux, la pierre angulaire de la nouvelle Haïti